Food Geek & Love a été invité par le groupe hôtelier IHG à venir rencontrer le chef Theo Randall, pour assister à une masterclass gustative placée sous le signe de la cuisine italienne.
Attenant à l’hôtel Indigo, le restaurant Theo’s Simple Italian est un véritable petit coin d’Italie en plein coeur de Londres. Sous les lumières dorées et tamisées du restaurant, Theo Randall, 49 ans, chef huppé de la capitale britannique, nous attend – large sourire aux lèvres, les manches de sa chemise d’un bleu profond retroussées.
Food Geek & Love a été invité par le groupe hôtelier IHG à venir le rencontrer dans son antre, pour assister à une masterclass placée sous le signe de la cuisine italienne. Il faut dire que le chef Randall voue un amour passionné à cette cuisine qui l’a profondément marqué, il y a presque 40 ans, lors de ses fréquents voyages familiaux.
Énergique, c’est avec enthousiasme qu’il donne le coup d’envoi de la journée. Devant lui s’étale le nécessaire pour un atelier ravioli. Les parfums s’emmêlent déjà et le chef prend les choses en mains. Les gestes sont sûrs ; avec minutie, il étire la pâte, l’étire encore et encore, jusqu’à ce qu’il obtienne la finesse désirée. Derrière l’expérience des gestes, on ne peut s’empêcher de remarquer l’intuition ; il veut nous la faire partager et nous incite à exercer aussi nos sens, à sentir sous nos doigts la texture de la pâte. À l’aide d’une poche, il garnit les ravioli puis les referme. Le processus touche à sa fin – on peut maintenant passer au moment tant attendu ; la dégustation.
Ce plat ne sera que le premier d’une longue liste, structurée comme en Italie : antipasti, primi, sicondi, i dolci. En tout, c’est pas moins de huit plats qui sont venus tour à tour caresser, chambouler, stimuler nos papilles. Du plus simple au plus élaboré, chacun possédait ce supplément d’âme qui transforme une bonne assiette en une assiette marquante. Le contraste entre les saveurs italiennes, relevant presque de l’artisanal, et le cadre chic de l’hôtel est terriblement déconcertant. Chaque coup de fourchette est redoutable : on quitte pour quelques instants le décor design du restaurant pour le terroir italien.
Dépaysante. C’est définitivement le mot à employer pour cette journée de rencontre avec la cuisine de Theo Randall. Après une petite balade digestive dans Londres, il est l’heure de rentrer. En Eurostar, partenaire de l’événement, et en première classe, s’il vous plaît. De quoi conclure avec douceur une journée qui aurait comblé n’importe quel gourmand.
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